
Galates 3:15-22; Marc 6:7_13
Lorsque le Seigneur a envoyé les saints apôtres prêcher, Il leur ordonna de ne rien prendre avec eux, si ce n'est les vêtements qu'ils portaient, des sandales aux pieds, et un bâton à la main. Ils ne devaient avoir aucun souci au sujet de quoi que ce soit, entreprenant cette œuvre comme si tout était bien fourni. En effet, les apôtres eurent tout ce dont ils avaient besoin, sans aucune provision externe. Comment cela était-il possible? Grâce à leur dévouement complet à la volonté de Dieu, c'est pourquoi le Seigneur fit qu'ils n'avaient besoin de rien. Leur prédication toucha le coeur des auditeurs, qui ont nourri et abrité les prédicateurs.
Mais les apôtres ne pensaient pas à cela et n'attendaient rien, remettant tout au Seigneur. C'est pourquoi ils supportaient patiemment tous les désagréments qu'ils pouvaient rencontrer. Leur seul souci était de prêcher, et leur seul chagrin était si les gens ne voulaient pas écouter leur prédication. D'où la pureté, l'indépendance et de la grande fécondité de leur prédication.
La même chose est également nécessaire aujourd'hui, mais notre infirmité demande des provisions externes, sans lesquelles nous ne ferons pas un seul pas. Ceci, cependant, n'est pas un reproche contre nos apôtres d'aujourd'hui. Au début, ils trouvent certainement une consolation dans le fait que l'on pourvoie à leurs besoins, mais cette pensée disparaît de leur esprit et par leur œuvre-même, ils sont amenés à s'en remettre plus complètement à Dieu. Dès ce moment, très probablement, leur prédication commence à être vraiment féconde. S'en remettre à Dieu est un très haut degré de perfection morale, et les gens ne peuvent pas l'atteindre immédiatement, dès le moment où ils en comprennent la valeur. Cela vient naturellement après un travail sur soi-même.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
http://days.pravoslavie.ru/en/Days/20100903.htm