Cette condescendance de Dieu, assumant notre chair humaine, et nous adjoignant sa divinité, ne saurait se voir en termes légalistes, mais doit être comprise d'un point de vue médical. Nous sommes malades. Notre péché n'est pas une question de loi, mais de maladie. Dans notre état déchu, nous avons quitté la communion avec Dieu, et la mort du Christ sur la croix n'a pas été accomplie parce que le Père aurait exigé du sang, mais parce qu'Il désire nous guérir, et restaurer la vie pour ses créatures qui avions hérité la mort de notre ancêtre déchu, Adam. Le fait que le Christ aie assumé notre nature humaine a rendu le traitement curatif possible.
Le Seigneur Jésus a fondé son Église pour être l'hôpital de l'âme, et c'est entre ses murs que nous recevons le remède qui nous mène à la guérison dont nous avons besoin. Dieu ne désire pas la souffrance, ni même notre sang, mais uniquement que nous soyons restaurés à l'image qu'Il avait voulue pour nous. Ce Père aimant n'est pas un procureur, mais notre médecin.
hiéromoine Tryphon
Monastère du Sauveur Tout-Miséricordieux, Eglise Orthodoxe Russe Hors Frontières
Emprunté au site http://stmaterne.blogspot.com/
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