saint Jean Climaque

« Mes cheveux, dit Éliphaz, se sont dressés sur ma tête, et mes membres ont frissonné d'horreur. » (Job 4, 15), en voyant les ruses du démon. Or tantôt c'est le corps, tantôt c'est l'âme, qui donne ces sentiments de frayeur, et quelquefois tous les deux ensemble y contribuent. Lorsque c'est le corps seul qui éprouve ces sentiments, nous pouvons croire que nous touchons à une guérison certaine, et nous reconnaîtrons que nous sommes enfin délivrés de cette funeste passion.
saint Jean Climaque : L'Échelle sainte
«De la timidité puérile.»