
10 octobre,
D'une grande intelligence, il fut éduqué par son grand-père qui était prêtre de village. Il fit ses études ecclésiastiques au séminaire de Puptelzk et, après quelques hésitations, devin novice à Optina. Là il se mit à l'école de saint Macaire qui avait entrepris l'édition des Pères de l'Eglise. Il tomba alors si malade qu'il resta désormais cloué au lit pour le reste de sa vie, sans même pouvoir célébrer les Saints-Mystères. Il n'en continua pas moins son oeuvre de traduction russe de la patristique auquel, progressivement, s'ajouta la charge de succéder à saint Macaise. Il devint starets. Riches et pauvres, gens instruits et ignorants, intellectuels et hommes d'affaire venait vers cet homme alité qui les recevait avec bonne humeur, s'adaptant à chacun. On dit même qu'il répondit à celui qui s'étonnait de le voir parler de dindons avec une paysanne : " Toute sa vie est liée à ses dindons et la paix de son âme a autant de prix que celle des autres." Il organisa également pour les pauvres des associations de laïcs consacrés à la bienfaisance.