25 janvier 2012
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fresque serbe
Grégoire naquit à Arianze, en Cappadoce, vers 330. Son père, juif converti au christianisme, était devenu évêque du diocèse voisin de Nazianze. Après avoir terminé ses études dans diverses grandes villes de l’époque, Grégoire reçut le baptême à Constantinople et rejoignit son ami Basile à Annesi pour partager avec lui la quête de Dieu dans la solitude. En 361, toutefois, il fut contraint de quitter la quiétude du monastère pour aider son père dans le gouvernement du diocèse de Nazianze. Une fois devenu évêque, Basile songea à son ami pour le nouveau diocèse de Sasime. Grégoire ne fut en rien heureux de cette nomination épiscopale et ne prit jamais possession du diocèse : il resta auprès de son père et, à la mort de ce dernier, se retira au monastère. Mais sa vie changea encore quand, en 379, il fut nommé évêque de la petite communauté orthodoxe de Constantinople, ville alors sous domination arienne. Grégoire se rendit dans la capitale et y ouvrit l’église de l’Anastasis ; il y prononça des sermons d’une extraordinaire valeur théologique et littéraire, au point de mériter le titre de « théologien », que l’Église byzantine ne réserve qu’à un très petit nombre de prédicateurs. À l’ouverture du Concile de Constantinople, Grégoire y assuma la présidence des travaux, mais quand on exhuma son ancien refus de se rendre à Sasime, il quitta la ville et revint à Nazianze, pour achever dans la solitude son difficile pèlerinage sur la terre. Il mourut en 389/390, le cœur brisé et humilié, mais les yeux fixés dans la contemplation de la Trinité.
Published by Monastère Orthodoxe de l'Annonciation
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dans
Vie des saints