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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 01:19

LES RESSEMBLANTS AU CHRIST

 

JOB (Livre de Job)

 

JOB veut dire TRISTE.

 

Je vais donc vous raconter l’histoire de Triste et vous verrez qu’en réalité cette histoire de «Triste» finit dans une joie extraordinaire, parce que tout finit toujours dans la joie lorsque l’on s’abandonne à Dieu.

 «Il y avait dans le pays d’Ur un homme qui s’appelait Job (Triste). Et cet homme était intègre (honnête) et droit ; il craignait Dieu et se détournait du mal».

Job vivait probablement avant Abraham, il y a donc extrêmement longtemps, mais il croyait déjà en un seul Dieu. Il était heureux et riche. Vous rendez-vous compte, il possédait 7.000 brebis, 3.000 chameaux, 1.000 bœufs, 1.000 ânesses et de nombreux domestiques.

Job était le père de sept fils et trois filles qui «allaient les uns chez les autres et donnaient tour à tour un festin». Et Job priait sans cesse pour eux, afin qu’ils soient aussi bons et droits.

 

Un jour, dans le ciel, les anges étant autour de Dieu, Satan, le méchant archange qui avait trompé Ève, osa se présenter à Dieu.

 

Dieu       «Satan, d’où viens-tu ?»

 

Satan    «De parcourir la terre et de m’y promener».

 

Dieu       «As-tu remarqué Mon serviteur Job ? il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit... se détournant du mal.»

 

Satan    «Bien sûr, ô Dieu ! Tu l’as toujours protégé, mais étends Ta main, touche à tout ce qui lui appartient et je suis sûr qu’il Te maudit en face.»

 

Dieu       «Satan, tout ce qui lui appartient, Je te le livre seulement, ne porte pas la main sur lui, ne touche pas à sa vie.»

 

Dieu veut montrer au diable qu’Il a confiance en l’homme. Par amour pour nous, malgré nos péchés, Il nous donne Sa confiance. Il risque !

 

Alors, le diable se précipite sur terre pour faire souffrir Job. Dès le lendemain, un messager arrive auprès de Job et lui raconte, affolé :

- «Maître, des Sabéens ont enlevé tous tes bœufs et tes ânes et tué tous tes serviteurs.»

 

«Il parlait encore, lorsqu’un autre vint et dit :

- «Maître, la foudre a embrasé les brebis et les serviteurs et les a consumés.»

 

«Il parlait encore lorsqu’un autre vint et dit :

- «Maître, tes fils et tes filles mangeaient et buvaient dans la maison de leur frère aîné ; et voici, un grand vent est venu de l’autre côté du désert (c’est un genre de mistral formidable qui court à 250 km heure environ et détruit tout sur son passage) et a frappé contre les quatre coins de la maison elle s’est écroulée sur les gens et ils sont morts.»

 

Plus rien, il ne restait plus rien à Job. Ses troupeaux, ses serviteurs et surtout ses enfants, tous étaient morts ! Satan n’avait pas perdu de temps. Qu’allait faire Job ? Qu’auriez-vous fait à sa place ? tout à coup, plus de papa, plus de maman, plus de maison... plus de frères et, de sœurs avec lesquels se disputer, s’amuser...

 «Job se leva, déchira son manteau et se rasa la tête en signe de douleur, puis il se prosterna et dit :

 

«JE SUIS SORTI NU DU SEIN DE MA MÈRE ET NU JE RETOURNERAI DANS LE SEIN DE LA TERRE. DIEU A DONNÉ ET DIEU A ÔTÉ ; QUE LE NOM DU SEIGNEUR SOIT BÉNI !»

 

Job avait vaincu le diable et mérité la confiance de Dieu. Le diable, furieux, ne s’avoua pas vaincu. Il retourna devant Dieu et Lui dit rageusement :

 

Satan    «Ô Dieu, peau pour peau ! tout ce que possède un homme il le donne pour sa vie. Mais étends Ta main, touche à ses os et à sa chair et je suis sûr qu’il Te maudit en face.»

 

Dieu       «Satan, j’ai confiance en Mon Job bien-aimé, voici, Je te le livre : seulement, épargne sa vie.»

Alors, Satan se précipite sur terre. Il couvre Job de plaies, depuis les doigts de pied jusqu’aux cheveux. Job s’assied sur la cendre et se gratte avec un morceau de verre, tellement il a mal.

Alors, sa femme vient et lui dit :

 

 «Comment, Job, toi qui as toujours été juste, tu acceptes ces injustices de la part de Dieu ! Maudis-Le».

 

Job         «Femme insensée. Quoi ! nous recevons de Dieu le bien et nous ne recevrions pas aussi le mal !»

Et Job ne protesta pas contre Dieu. Une deuxième fois, il avait vaincu le diable.

Alors, Satan essaya de se servir des trois meilleurs amis de Job pour arriver à jeter Job dans le désespoir. Ces trois hommes : Éliphaz (essai de Dieu), Bildad (vieille amitié) et Tsophar aimaient Job et voulaient d’abord le consoler, mais peu à peu, entraînés par la malice du diable, ils voulurent persuader Job que si ces malheurs lui étaient arrivés, c’est qu’il avait dû faire quelque chose de mal. De cette manière, la confiance de Job en Dieu pouvait être ébranlée.

Mais Job sait qu’il n’a rien fait de mal, que Dieu l’aime et que, lui, aime Dieu de toutes ses forces. Il appelle Dieu au secours et Le supplie de lui répondre.

Dieu lui apparaît et lui rappelle qu’Il est tout-puissant et qu’Il peut faire tout ce qu’Il veut.

Cette fois, c’est la dernière épreuve, Dieu veut voir jusqu’où ira l’amour de Job pour Lui.

Alors, Job s’incline devant la volonté de Dieu. Il a vu Dieu et accepte tout de Lui.

Job a totalement VAINCU le diable qui croyait que Job se révolterait contre Dieu. Dieu montra alors à Job, le bien-aimé, combien Il l’aimait et le félicitait de son courage.

Il lui redonna la beauté et la santé, sept fils, trois filles, 14.000 brebis, 6.000 chameaux, 2.000 bœufs, 1.000 ânesses.

 

Job appela ses filles :

 

Jemina                               (Belle comme le jour).

Ketsia                                (Casse - c’est un genre de vanille)

Keren-Happuc                   (Corne de Beauté)

 

Il vécut très vieux et très heureux, louant Dieu sans cesse.


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Published by Monastère Orthodoxe de l'Annonciation - dans Catéchèse

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