RENCONTRE de JÉSUS et de JEAN-BAPTISTE
LE BAPTÊME
Jean le Baptiste, le cousin de Jésus, vit au désert depuis son enfance. Il est vêtu de :
«poils de chameau et d’un pagne de peau autour de ses reins. Et il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage» (Marc 1, 1-8).
Il prie jour et nuit et demande à tous ceux qui viennent le voir de se repentir de leur méchanceté et il leur donne «le baptême de pénitence». C’est pour cela qu’on l’appelle «le Baptiste».
Il annonce l’arrivée de Jésus-Christ, Dieu venu sur terre et il L’attend à chaque seconde. On nomme aussi Jean-Baptiste : «la voix qui crie dans le désert». Il dit :
«Il vient, Celui qui est plus fort que moi et je ne suis pas digne de délier la courroie de Ses sandales».
Les gens, en attendant le Christ, lui disent : Que devons-nous faire ? Jean répond : Partagez ce que vous avez. Alors tout le peuple qui est près de lui attend l’arrivée du Christ.
Un jour, Jean voit enfin venir Jésus qui le prie de le baptiser. Jean, bouleversé, Le reconnaît et s’écrie :
«Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde».
et il n’ose pas Le baptiser. Comment un homme peut-il baptiser Dieu incarné ! Jésus répète : Fais-le, et Jean obéit. Sa main tremble de respect. Imaginez que l’on demande à un paysan ou à un chauffeur, de couronner son empereur... il serait affolé, alors lorsqu’il s’agit du Christ... et Jean savait que c’était le Christ !
Jésus descend dans le Jourdain - le fleuve où Jean baptise - et Jean Le baptise. Le Jourdain reconnaît lui aussi son Créateur (comme l’âne et le bœuf avaient reconnu Jésus dans la crèche) ; il s’arrête de couler, émerveillé d’avoir Dieu dans ses flots. Le démon qui était venu sur la terre avec Adam et Ève, s’enfuit aussi vite qu’il le peut, comme si l’on pouvait fuir Dieu qui est derrière et devant, en haut et en bas, à droite et à gauche.
«Baptisé, Jésus remonta aussitôt de l’eau. Et voici que les cieux furent ouverts pour Lui. Et Il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant au-dessus de Lui. Et voici qu’une voix venue des cieux disait : Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis ma complaisance» (Matthieu 3, 16-17).
C’est la première apparition de la Divine Trinité. Le BAPTÊME du CHRIST est une des plus grandes fêtes chrétiennes. Ce jour-là, le prêtre bénit les eaux dans l’église.
Les prêtres, très inquiets, arrivent chez Jean et lui demandent : Es-tu le Christ ?
- Jean : Ce n’est pas moi qui suis le Christ.
- Prêtres : Es-tu alors Élie ?
- Jean : Je ne le suis pas !
- Prêtres : Qui es-tu ?
- Jean : «Je baptise dans l’eau ; au milieu de vous se tient quelqu’un que vous ne connaissez pas, qui vient après moi, et je ne suis pas digne de dénouer la courroie de Sa sandale» (Jean 1, 26-27).
Les prêtres, les pharisiens sont déconcertés. Qui est donc celui dont parle Jean ? Où es-Il ? Que va-t-Il faire ? Mais Jean, à présent, est dans la joie, car il a vu le Christ, son Seigneur, il a entendu la divine Trinité.