TROISIÈME ROUTE
CHRIST-DIEU FILS DE DIEU
Nous voyons venir à nous le Christ. À mesure qu’Il approche, la lumière qui se dégage de lui devient si forte, qu’il nous semble que Sa tunique est en soleil flamboyant.
Il nous dit comme les autres fois : «Viens».
Sur la nouvelle route sur laquelle nous nous engageons est écrit :
CHRIST-DIEU
Nous sommes effrayés mais confiants quand même, parce que le Christ est avec nous. Quels sont ceux qui proclameront dans l’Évangile que le Christ est Dieu ?
L’ANGE
DIEU LE PÈRE
SAINT JEAN-BAPTISTE
LE DIABLE
LES APÔTRES
LA NATURE
LE CHRIST
LES PAÏENS
LES MARTYRS et LES SAINTS
Mais c’est quelque chose de si bouleversant de constater que Dieu nous aime au point de S’incarner pour nous, que souvent certains hommes disent : Ce n’est pas possible !
Alors, que répondez-vous ?
Car, ne l’oubliez pas, vous êtes Ses enfants, Ses amis, Ses témoins (et beaucoup d’enfants furent Ses martyrs, c’est-à-dire qu’ils ont témoigné pour Lui, martyrs signifiant : témoin).
Toute la fin du monde dépend de nous.
Trouvons ensemble quelques réponses (il y en a beaucoup) :
Comment est-ce que nous, créature, nous pouvons juger ce que fait le Créateur ? Est-ce qu’une mouche qui court, sur le chapiteau d’une cathédrale voit l’ensemble de la cathédrale ? Ou bien, si elle est sur la vitre d’une fenêtre, est-ce qu’elle voit la ville comme un aviateur peut la voir ?
Nous sommes environnés de mystères (notre corps, les étoiles, la vie, la mort...) ; alors, comment osons-nous décider ceci ou cela ; nous ne voyons qu’une infime partie des choses.
Depuis le début du monde nous attendons la Venue du Christ. C’est le souvenir du Paradis perdu qui se précise de plus en plus jusqu’à l’arrivée de Jésus. Les vieilles religions païennes le devinaient comme dans un voile, les prophètes eux, l’annoncent clairement et le christianisme a donné la Vierge, ses Saints et ses Martyrs et continue à les donner.
Enfin, tous les hommes le sentent au fond de leur cœur. Les savants sincères se posent des question qu’ils ne peuvent résoudre : d’où venons-nous ? où allons-nous ? Même les athées ont adopté les principes chrétiens.
Il n’y a que la RÉVÉLATION qui peut nous donner la réponse, et, le CHRIST est la RÉVÉLATION.
Voici ce que nous dit la voix de l’Évangile :
l’ange ou l’annonciation
«L’ange Gabriel entra (chez la Vierge) et dit : Salut, pleine de grâce ! Le Seigneur est avec toi ; tu es bénie parmi toutes les femmes. Elle, à ces mots fut bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait bien être cette salutation là. L’ange lui dit : Ne crains pas Marie, car tu as trouvé faveur auprès de Dieu. Tu vas concevoir et tu enfanteras un fils auquel tu donneras le nom de Jésus. Il sera grand et on le tiendra pour FILS DU TRÈS HAUT» (Luc 1, 28-31).
Dieu le père ou-le baptême de la transfiguration
Au Baptême, c’est Dieu Lui-même qui parle au Christ :
«Or, quand tout le peuple eut été baptisé, alors que Jésus, baptisé Lui aussi, était en prière, le ciel s’ouvrit, et l’Esprit Saint, descendit sur-Lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Alors il y eut une voix qui venait du ciel : “Tu es Mon Fils Bien-aimé : Tu as toute ma faveur». (Luc 3, 21-22).
À la Transfiguration : «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé en qui je me complais».
«Six jours après, Jésus prit avec Lui Pierre, Jacques et Jean son frères et Il les emmena sur une haute montagne à l’écart. Alors Il Se transfigura sous leurs yeux : Son visage resplendit comme le soleil et Ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. Puis, voilà que leur apparurent Moïse et Élie qui conversaient avec Lui. Pierre dit alors à Jésus : “Seigneur, mieux vaut que nous restions ici. Si Tu le veux, je vais dresser ici trois tentes : une pour Toi, une pour Moïse et une pour Élie.” Il parlait encore quand une nuée lumineuse les enveloppa de son ombre, et voilà que de la nuée vînt une voix qui disait : “Celui-ci est Mon Fils bien-aimé en qui Je Me complais : écoutez-le».
«En entendant cela, les disciples tombèrent la face contre terre et furent pris d’une grande frayeur. Jésus S’approcha d’eux, les toucha et leur dit : “Relevez-vous et soyez sans crainte”. Levant les yeux, ils ne virent plus personne que Jésus, seul.» (Matthieu 17, 1-8). Voir aussi : Marc 9, 2-8 et Luc 9, 28-36.
Saint Jean-Baptiste
«Le lendemain, Jean voit Jésus venir vers lui, et il dit : “Voici l’Agneau de Dieu qui va enlever le péché du monde. C’est de Lui que j’ai dit : Après moi vient quelqu’un qui a passé devant moi, parce qu’Il était avant moi» (Jean 1, 29-30).
Le diable
Il proclame Christ-Dieu avec une violence terrible, il tremble de peur, son visage est étrange et triste.
«Et les esprits impurs quand ils Le voyaient, tombaient à Ses pieds et s’écriaient : Tu es le Fils de Dieu» (Mc 3, 11).
«Ils arrivèrent sur l’autre rive de la mer, au pays des Géranésiens. Il était à peine descendu de la barque que vint à Sa rencontre, sortant des tombeaux, un homme possédé d’un esprit impur. Il avait sa demeure dans les sépulcres, et personne ne pouvait plus l’attacher même avec une chaîne. Souvent, en effet, on l’avait attaché avec entraves et chaînes ; mais il avait rompu les chaînes et broyé les entraves, et personne n’était capable de s’en rendre maître ; et continuellement, de nuit et de jour, il était dans les sépulcres ou sur les montagnes à pousser des cris et à se meurtrir avec des pierres.
Ayant vu Jésus de loin il accourut, se prosterna devant lui et cria d’une voix forte : “Laisse-moi tranquille, Jésus, Fils du Dieu Très-Haut ! Je T’en adjure par Dieu : ne me tourmente pas ! C’est que Jésus lui disait : “Esprit impur, sors de cet homme” ! Puis Il demanda : “Quel est ton nom ? - Légion Lui dit-il, (tel) est mon nom, car nous sommes beaucoup. Et il Le suppliait instamment de ne pas les expédier hors de la contrée.
Or, il y avait là, vers la montagne, un grand troupeau de porcs en train de paître. Ils le supplièrent : Envoie-nous, dirent-ils, dans ces porcs, que nous entrions dedans”. Et Il le leur permit. Alors les esprits impurs sortirent et entrèrent dans les porcs ; et le troupeau dévala par les pentes vers la mer - deux mille environ - qui se noyèrent dans la mer.” (Mc 5, 1-13).
“Il se trouvait justement dans cette synagogue un homme possédé d’un esprit impur qui se mit à crier : “Laisse-nous tranquille, Jésus de Nazareth ! Tu es venu pour notre ruine ! Je sais qui Tu es : le Saint de Dieu”. Mais Jésus lui parla sur un ton impératif : “Tais-toi et sors de lui !”. Alors l’esprit impur le secoua frénétiquement et, poussant un grand cri sortit de lui.
Tous furent saisis de stupeur, si bien qu’ils se demandaient entre eux : “Qu’est-ce que cela ? Un enseignement nouveau, donné d’autorité ! Il commande même aux esprits impurs et ils Lui obéissant ! Et Sa renommée se répandit tout de suite partout, dans tous les alentours de la Galilée.
Aussitôt qu’Il fut sorti de là synagogue, Il alla chez Simon et André avec Jacques et Jean. La belle-mère de Simon était alitée avec de la fièvre, et incontinent, on Lui parla d’elle. S’approchant, Il lui prit la main et la fit se lever. La fièvre la quitta et elle se mit à les servir. Le soir venu, après le coucher du soleil, on se mit à Lui amener tous les malades et tous les possédés. Et la ville entière se trouvait rassemblée auprès de la porte. Il guérit beaucoup de gens qui souffraient de maux divers et Il chassa beaucoup de démons, mais Il ne laissait pas les démons parler, parce qu’ils savaient qui Il était.
Au matin, S’étant levé bien avant le jour, Il sortit et partit pour un endroit solitaire ; là Il se mit à prier». (Marc 1, 23-35).
Les apôtres
Mais, quel est ce groupe de Palestiniens qui s’avance vers nous ? Vous les reconnaissez ? Ce sont les Apôtres. Ils comprennent lentement que leur Maître bien-aimé est Dieu, mais lorsqu’ils l’ont compris, ils L’aiment jusqu’au martyre, car tous, sauf Jean l’Évangéliste (qui peut-être n’est pas mort) furent martyrisés, parce qu’ils ont confessé le Christ Dieu-Homme.
«Arrivé dans la région de Césarée de Philippe, Jésus posa cette question à Ses disciples : “Qui est le Fils de l’homme, au dire des gens ? Ils dirent : “D’après les uns : Jean le Baptiste. D’après d’autres : Élie. D’après d’autres : Jérémie ou l’un des Prophètes. Il leur dit : “Mais à votre dire à vous, qui suis-Je ? ” Simon-Pierre répondit : “C’est Toi l’Oint, le Fils du Dieu vivant”. Jésus reprit : “Heureux es-tu Simon Bar-Jona ! Car tu tiens cette révélation non pas de la chair et du sang, mais de Mon Père qui est dans les cieux». (Mt 16, 13-17).
Et, lorsqu’ils furent montés dans la barque, le vent tomba. Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant Lui en disant : «Vraiment Tu es le Fils de Dieu» (Mt 14, 32-33).
«Et le Verbe S’est fait chair, et il a habité parmi nous, et nous avons contemplé Sa gloire, gloire que tient de Son Père un Fils unique, plein de grâce et de vérité».
«Oui Dieu a aimé le monde au point de donner Son Fils unique pour que tous ceux qui croient en Lui ne périssent pas, mais aient la vie éternelle. Car Dieu n’a pas envoyé Son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui. Celui qui croit en Lui n’est pas condamné ; celui qui ne croit pas est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu». (Jean 3, 16-18).
La nature
Les éléments et les bêtes ont reconnu Dieu avant les homes. Quand le Christ est baptisé, l’Église chante que «les flots du Jourdain sont retournés en arrière», la mer se calme lorsqu’Il lui parle (Matthieu 14, 25-31) ; et Il marche sur la mer ; et toute la terre tremble quand Il meurt sur la croix (Matthieu 27, 51-53) ; et quand Il reviendra ce sera un bouleversement total du cosmos, écoutez :
«Aussitôt après ce temps de tribulation, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa clarté, les astres tomberont du ciel et les puissances des cieux seront ébranlées». (Matthieu 24, 29-30).
et aussi :
«Et il y aura des signes dans le soleil, la lune et les astres, et sur la terre les nations connaîtront l’angoisse, rendues inquiètes par le bruit de la mer et son agitation, tandis que les gens mourront de frayeur dans l’attente de ce qui devra arriver à l’univers, car les puissances des cieux seront ébranlées» (Luc 21, 25-26).
Le Christ lui-même
«Les Juifs lui dirent : Cette fois, nous savons que Tu es possédé du démon. Abraham est mort, les Prophètes aussi sont morts et Toi Tu viens dire : Celui qui mettra en pratique ce que je dis ne connaîtra jamais la mort !» (Jean 8, 52). «Jésus leur dit : En vérité, en vérité, Je vous 1e dis : Avant qu’Abraham ne fût, Moi Je suis» (Jean 8, 58).
«Tout cela, Je vous l’ai dit en paraboles. L’heure vient où Je ne vous parlerai plus en paraboles, mais où Je vous entretiendrai ouvertement du Père. En ce jour là, c’est en Mon nom que vous ferez vos demandes, et-je ne vous dis pas que Je prierai le Père pour vous, car le Père lui-même vous aime, parce que vous, vous M’avez aimé et que vous avez cru que Moi, je suis venu d’auprès de Dieu. Je suis venu de chez le Père pour arriver dans le monde. Maintenant Je quitte le monde pour retourner vers le Père.
Ses disciples Lui dirent : Voilà que maintenant Tu parles ouvertement sans user de paraboles. Maintenant nous savons que Tu connais tout et qu’il n’est pas besoin qu’on Te Pose de questions. C’est pourquoi nous croyons que Tu es venu de Dieu. Jésus leur répliqua : À présent vous croyez ! Voici venir l’heure - et elle est déjà venue - où vous vous disperserez, chacun pour son compte et Me laisserez tout seul. Cependant, Je ne serai pas tout seul, car le Père est avec Moi. Cela, Je vous l’ai dit pour quo vous ayez la paix en Moi. Dans le monde vous aurez de la tribulations mais confiance ! Moi, Je suis vainqueur du monde». (Jean 16, 25 -33).
«Ce n’est pas seulement pour eux que Je prie, mais aussi pour ceux qui, grâce à leur paroles croiront en moi, afin que tous soient un, comme Toi Père, Tu es en Moi et Moi en Toi, afin qu’eux aussi soient en Nous, pour que le monde croie que c’est Toi qui M’as envoyé. Et Moi, Je leur ai donné la gloire que Tu M’as donnée, afin qu’ils soient un comme Nous sommes un : Moi en eux et Toi en Moi, afin que leur unité soit parfaite, pour que le monde reconnaisse que c’est Toi qui M’as envoyé et que Tu les as aimés comme Tu M’as aimé». (Jean 17, 20-23).
Les païens
«Soudain le voile du sanctuaire se déchira en deux, du haut en bas la terre trembla ; les rochers se fendirent ; les tombeaux s’ouvrirent et les corps de quantité de saints défunts ressuscitèrent. Sortant des tombeaux après Sa résurrection, ils entrèrent dans la ville sainte et apparurent à beaucoup de gens. Le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus, voyant le tremblement de terre et tout ce qui arrivait, furent pris d’une grande peur et dirent : Vraiment, Il était fils de Dieu». (Matthieu 27, 51-54).
Les martyrs et les saints
Il y a eu beaucoup de martyrs, dont de nombreux enfants, et des saints. Je vous en ferai le récit dans l’Histoire de l’Église.