Le 12 juillet,
Sainte Véronique était originaire de Césarée de Philippe (Panéas). Elle fut guérie par Notre Seigneur Jésus-Christ d'un flux de sang qui l'affligeait depuis de longues années (cf. Mat. 9:20). En témoignage d'action de grâces, elle fit couler une statue de bronze qui représentait le Christ tendant la main à une femme agenouillée devant lui. À ses pieds, sur la stèle — où l'on pouvait lire l'inscription: À Dieu, Sauveur du monde — poussait une plante qui avait la vertu de guérir toutes les maladies. Véronique plaça cette statue devant sa maison, afin que tous les passants la vénèrent et gardent présente à l'esprit la mémoire de son modèle, le DieuHomme(2). Ayant mené le reste de sa vie de manière sainte et agréable à Dieu, elle s'endormit en paix, pour jouir de la Face du Seigneur.
1). D'après une tradition latine, Ste Véronique était la femme qui essuya le visage ensanglanté du Seigneur portant sa Croix vers le Golgotha. Les traits du Sauveur restèrent imprimés sur le linge, qui fut ainsi considéré comme une des images "non faites de main d'homme". Mais selon un très ancien écrit apocryphe, les Actes de Pilate, Véronique (Bérénice) était bien l'Hémorroïsse qui, étant en possession d'un portrait du Christ, alla le présenter à l'Empereur Tibère à Rome. A sa mort, la précieuse image aurait été transmise à St Clément.