Question 25 : Qu'est-ce que la médisance ?
RÉPONSE : Il y a deux circonstances, me semble-t-il, dans lesquelles on peut dire du mal de quelqu'un : lorsqu'il faut conférer avec d'autres, qualifiés pour cela, sur le moyen de corriger le coupable; ensuite, lorsqu'il faut prévenir certains qui pourraient parfois, par ignorance, fréquenter un compagnon mauvais qu'ils croiraient bon, car l'Apôtre a défendu de se mêler à des gens de cette espèce, de peur d'y trouver des pièges pour l'âme (2 Thess 3,14).
Telle fut la leçon d'agir de l'Apôtre lui-même, nous le voyons d'après sa lettre à Timothée : "Alexandre, le fondeur, écrit-il, nous a fait beaucoup de tort, évite-le, parce qu'il a fortement combattu" (2 Tim 4,14-15).
En dehors des nécessités de ce genre, quiconque parle mal d'un autre pour l'accuser ou le dénigrer, est un médisant, même s'il dit la vérité.